L’attractivité de Paris Ile-de-France se confirme avec une 1ère place en Europe continentale et une 5ème place dans le monde, selon l’édition 2016 du Global Cities Investment Monitor. Cette étude exclusive de Paris-Ile de France Capitale Economique avec KPMG montre également que les investissements internationaux Greenfield, créateurs d’emplois et de croissance, chutent une nouvelle fois dans le monde (-8,7%). Dans ce contexte, l’Europe connaît un repli plus accentué que l’Amérique du Nord et l’Asie-Pacifique.
Global Cities Investment Monitor 2016
Après avoir atteint la 3ème position en 2015, Paris-Ile de France se situe en 5ème position 2015, en dépit de l’impact que les attentats de janvier ont pu avoir sur la concrétisation de projets sur l’année. La Région Capitale confirme ainsi sa capacité de résilience face à une concurrence de plus en plus globalisée et intense.
Dans un contexte où le repli mondial des investissements Greenfield se poursuit (-31% depuis 2008), toutes les métropoles du top 10 connaissent une diminution des investissements à l’exception de New York et Bangalore.
En effet, l’Asie-Pacifique et l’Amérique du Nord (-3%) résistent mieux que l’Europe (-10%), qui se situe juste dans la moyenne mondiale, devant l’Amérique du Sud (-21%), l’Afrique et le Moyen-Orient (-20%). Deux des métropoles de tête de ces zones moins affectées : New York et Hong-Kong, repassent devant Paris Ile-de-France. New York, en particulier, continue son ascension dans le classement des métropoles en arrivant à la seconde place (+ 3 places). Cette année marque également le retour des villes indiennes (Mumbai et Bangalore) dans le classement.
De manière générale, ces résultats illustrent le pivot mondial vers l’Asie-Pacifique. Pour la première fois, cette région dépasse la Grande Europe, avec 34% contre 33% des investissements, même si l’Europe reste le premier investisseur Greenfield à travers le monde. L’Asie devient un grand investisseur dans sa propre zone, ce qui tend à marquer l’organisation croissante de celle-ci comme zone autonome.
La nouvelle édition du Monitor confirme aussi la concentration des projets dans les grandes métropoles mondiales. Paris accueille par exemple 52% des investissements en France et joue à plein son rôle de locomotive nationale.
1) Parmi les points de satisfaction pour Paris-Ile de France Capitale Economique :
2) Parmi les points de vigilance :
Selon Christian Nibourel, Président de Paris-Ile de France Capitale Economique : « Nous voyons dans ces résultats le signe que les investisseurs étrangers reconnaissent la qualité de l’écosystème d’innovation et de R&D de Paris Ile-de-France, et la dynamique enclenchée par le projet du Grand Paris. Ils sont un encouragement à poursuivre, et à intensifier, nos efforts pour améliorer l’attractivité de Paris Ile-de-France, en particulier vers les marchés nord-américains et asiatiques ».
« Deux grandes tendances se structurent cette année. Pour la première fois depuis la création de l’Observatoire, l’Asie dépasse l’Europe, grâce notamment au développement des investissements intra-zone. Une véritable place forte asiatique est en train de se consolider depuis plusieurs années. En parallèle, une concentration s’opère sur le digital qui représente désormais un quart des investissements à travers le monde. Les métropoles les plus attractives demain seront celles qui arriveront notamment à attirer les investissements asiatiques et à développer leur image technologique » commente Jay Nirsimloo, Président de KPMG.
Frédéric Vuillod, journaliste, présente l’étude consacrée à l’attractivité des métropoles et commente le classement de Paris dans le top 5 des métropoles les plus attractives.
Méthodologie de l’étude
Le Monitor mesure le nombre d’investissements internationaux Greenfield, c’est-à-dire le nombre d’implantations nouvelles créatrices d’emplois, dans les 25 principales métropoles du monde pour l’année écoulée
La méthodologie du Monitor est rigoureuse : il compte le nombre d’investissement réalisés ou projetés et rendus publics puis répertoriés dans la base mondiale du Financial Times (fDI Markets).
Base de données du Financial Times depuis janvier 2003 :
• Plus de 155 000 projets d’investissements internationaux
• 71 000 entreprises dans le monde
Investissements internationaux dits « greenfield »:
• Créateurs d’emplois et d’activités nouvelles
• Ne sont pas prises en compte :
• Les fusions, acquisitions ou prises de participation dans des activités existantes
• Les privatisations et les alliances
• Les joint ventures
Période de l’étude :
• 4ème trimestre 2014 – 1er, 2nd et 3ème trimestres 2015
25 Métropoles mondiales sélectionnées : Paris, Londres, Barcelone, Madrid, Moscou, Francfort, Amsterdam, Istanbul, Mumbai, Tokyo, Séoul, Shanghai, Hong Kong, Beijing, New York, San Francisco, Sao Paulo
Dont 8 nouvelles en 2012 : Düsseldorf, Varsovie, Dublin, Bangalore, New Delhi, Sydney, Toronto et Abu Dhabi.
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