L’Institut Choiseul et KPMG présentent la 4ème édition du Choiseul Energy Index, le baromètre mondial de la compétitivité énergétique des Etats
L’Institut Choiseul et KPMG présentent les résultats du nouveau Choiseul
Energy Index, étude indépendante qui mesure et analyse la compétitivité et la performance des politiques énergétiques des Etats.
Véritable outil d’aide à la réflexion et à la décision destiné aux acteurs publics et privés du secteur, ce baromètre hiérarchise 146 pays selon trois grands critères :
1) la qualité du bouquet énergétique
2) la qualité, la disponibilité et l’accès à l’électricité
3) l’empreinte environnementale. L’index est établi à partir des données officielles issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, OCDE, BP Statistical Outlook…).
Comme en 2015, l’Europe du Nord domine cette année le classement global de la compétitivité énergétique. Le bouquet énergétique relativement varié, et une part significative d’énergies non carbonnées dans ces différentes variantes, expliquent ce classement.
L’Australie, la Nouvelle-Zélande et certains Etats du golfe arabique figurent plutôt dans le haut du classement, tandis que de nombreux autres pays d’Asie conservent une position intermédiaire, voire basse.
De nombreux pays d’Afrique figurent en fin de classement dans la catégorie des pays déficients.
Sur 146 pays, représentatifs de tous les continents, un tiers est qualifié de « performant ». Les pays cités dans cette catégorie proposent un bouquet énergétique équilibré, une électricité qualitative, disponible et accessible, tout en gardant la maîtrise de l’impact de leurs choix énergétiques sur l'environnement.
En termes de qualité, de disponibilité et d’accès en électricité, la France arrive en tête du classement, ex-æquo avec la Corée du Sud. Cela s’explique notamment en raison d’un parc nucléaire important.
Les nations développées d’Asie (Corée du Sud, Singapour, ou encore Japon), l’Australie, les États-Unis et le Canada monopolisent les premières places après la France.
A contrario, l’Amérique latine et surtout l’Afrique montrent de fortes lacunes en matière de disponibilité et d’infrastructures électriques.
Des pays classés très moyennement au niveau global affichent de bons résultats concernant les politiques mises en oeuvre dans un souci de préservation des grands équilibres environnementaux. C’est le cas, par exemple, du Nicaragua (1er), du Salvador (1er ex aequo), du Kenya (4ème) ou du Cameroun (12ème).
L’Afrique et l’Asie ressortent en meilleure position que l’Europe. Sur les trente premières places du classement sectoriel, deux seules sont occupées par un pays européen (La Norvège et l’Islande).
En France, la dépendance à l’égard des énergies primaires explique une faible performance en matière de bouquet énergétique (81ème position).
« L’actualité du secteur de l’énergie au cours de ces dernières années a mis en exergue des évolutions que peu auraient prédites. La Chine notamment, passe de la 55ème place en 2012 - dans notre premier Index - à la 32ème place en 2016 dans cette quatrième édition, bénéficiant des efforts réalisés en matière de renouvelables et de nucléaire, explique Jacques-François Lethu, Associé KPMG, Responsable des activités Audit-Energie, Chimie et Pharmacie. La France, qui bénéficie des choix opérés par le passé, continue à figurer dans les dix premiers de ce classement. »
Pour Pascal Lorot, Président de l’Institut Choiseul « La question de l’accès à l’énergie n’a jamais été aussi présente au cœur de l’actualité politique et diplomatique internationale. Un net leadership occidental se profile dans notre classement général. L’Afrique et l’Asie ressortent néanmoins en bien meilleure position que l’Europe au niveau de la qualité de leur bouquet énergétique. L’Europe doit sa bonne position à sa performance en matière d’électricité : l’Amérique latine, et surtout l’Afrique, doivent intensifier leur développement dans ce domaine pour une meilleure compétitivité énergétique. Des pays classés très moyennement au niveau global, comme le Nicaragua, le Salvador, le Kenya ou encore le Cameroun, se démarquent enfin avec de bons résultats en termes d’empreinte environnementale. »
Méthodologie
• Le Choiseul Energy Index est réalisé par l’Institut Choiseul et KPMG, de manière indépendante.
• Il couvre un échantillon représentatif de 146 pays.
• Le classement est établi à partir des données officielles 2015 issues des principales bases statistiques internationales (Banque mondiale, Agence internationale de l’énergie, OCDE, BP Statistical Outlook…)
• Une quinzaine de séries statistiques sont ainsi sélectionnées ; elles font ensuite l’objet d’appréciations et de pondérations qui aboutissent à une classification globale.
• Chaque Etat se voit attribuer une note allant de 0 à 100. Les notes les plus élevées correspondent aux Etats les plus performants en matière énergétique.
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