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2 novembre 2021     |    2 min de lecture

ETHICAL ECONOMY

Le virage de la transformation positive que prennent de plus en plus d’entreprises signe-t-il la fin du capitalisme ?

Je parlerai plutôt de l’avènement d’un nouveau capitalisme, car je suis convaincue qu’il peut être porteur de solutions. Il est vrai que ces dernières décennies, le développement des entreprises a été guidé par l’obsession de la croissance, une croissance parfois aveugle, court-termiste avec la performance financière comme unique objectif, quel qu’en soit le coût environnemental, social, éthique. Ce temps est révolu, notre vulnérabilité est réelle, nous le savions, et la crise sanitaire a été un accélérateur de cette prise de conscience. Le temps est venu d’entrer dans l’ère d’une nouvelle prospérité, celle d’un développement économique équitable, raisonné et durable.

Plus précisément, qu’est-ce que cette nouvelle prospérité ?

Pour nous chez KPMG, la nouvelle prospérité consiste à mettre le sens et l’engagement au centre du développement économique des entreprises. C’est considérer que les critères ESG sont au cœur du modèle économique et sociétal durable, que la recherche du bien commun est compatible avec la quête légitime de performance. La prospérité, c’est un modèle de développement qui tient compte des différents défis de notre époque. Les entreprises doivent se réinventer dans cette trajectoire et notre rôle est de les accompagner.

KPMG est un acteur clé de la vie économique et de la société, grâce à notre présence auprès de des acteurs économiques, ceux qui font bouger les lignes au cœur des territoires, et aux nombreux nouveaux talents que nous recrutons et faisons grandir chaque année, à la confiance que le cabinet apporte aux marchés financiers et aux pouvoirs publics.


Notre capacité d’être à l’avant-garde de ce que l’économie sera demain, nous permet d’être aujourd’hui le catalyseur de cette transformation positive. Nous opérons nous-mêmes cette bascule au sein de KPMG et souhaitons entrainer avec nous tous ceux qui souhaitent véritablement changer la donne.

Selon vous, est-ce que ce sont les entreprises qui doivent résoudre les grands défis de notre époque ?

Entreprises, collaborateurs, citoyens, pouvoirs publics, associations, … la réponse doit être collective. Face aux grands enjeux auxquels doit faire face notre société, qu’ils soient sociaux, environnementaux, climatiques, culturels, nous ne pouvons plus agir individuellement, ni à seuls coups de réglementations. Je crois que les entreprises, par la richesse de leurs talents, par les moyens dont elles disposent et l’innovation dont elles font constamment preuve, sont une partie de la solution. Les collaborateurs souhaitent de plus en plus devenir des moteurs de cette transformation. Une récente étude menée par le CSA révèle que 75% des salariés veulent jouer un rôle actif dans leur entreprise pour répondre aux grands défis sociétaux. À nous, entreprises, de créer les conditions de cet engagement non plus vers le « toujours plus », mais vers le « toujours mieux ».

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