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Entre «nouveau cap» et «à quoi bon ?», la COP28 démarre ce jeudi 30 novembre à Dubaï. S’il est raisonnablement permis d’émettre des doutes sur ce qui en sortira, il n’est plus permis de ne pas agir.

Efficacement, rapidement et de façon pérenne.

 

« BILAN MONDIAL »

La COP281, ouvre ses portes à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, ce 30 novembre pour les refermer 12 jours plus tard.

Entre temps, quelque 70000 personnes sont attendues pour assister et participer à la négociation d’un «bilan mondial». Comme il est précisé sur le site du MTECT2, il s’agira de «tirer les enseignements des résultats atteints pour fixer un nouveau cap dans l’action climatique des pays et rendre possible la limitation de la hausse de température à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels».

Ainsi que :

  • La transition énergétique, en accélérant la sortie des énergies fossiles
  • L’adaptation au changement climatique
  • La finance climat pour accroître le soutien aux pays en développement
  • Le financement des pertes et préjudices subis par les pays les plus vulnérables

Un plan d’action robuste ou rien

Passons sur les controverses liées au lieu et aux organisateurs. Entre ceux qui dénoncent et ceux qui plaident l’opportunité, seul le résultat fera office de juge de paix.

Car c’est bien un plan d’actions de réduction des émissions de GES au niveau international qui est attendu. S’il ne sort pas une feuille de route robuste, réaliste et ambitieuse, «à quoi bon ?» serait-on tenté de dire.

Face au doute, l’action !

Rappelons que la très sérieuse AIE3 plaide pour un véritable virage de la part des producteurs d’énergies issues de ressources fossiles.

Mais ce virage de l’offre ne peut-être aussi (d’abord ?) celui du virage de la demande ?

C’est à cette question que nos industries doivent apporter une réponse concrète. Accord de la COP contraignant ou pas, c’est en décarbonant leurs chaines de valeurs, que nos entreprises seront le maillon actif de ce process.

C’est tout le sens du «Net Zero Readiness Report 2023» qui observe les tendances mondiales dans les secteurs clés, pour aider les pays et les organisations à accélérer leur démarche «Net Zéro». Contributeur principal, Mike Hayes recense «de nombreux exemples de progrès en matière de décarbonation», mais prévient que «notre réponse au changement climatique doit impliquer un changement transformateur plutôt que des mesures progressives».

Les solutions sont là

Une vision portée par des solutions qui existent. KMPG en a identifiées une dizaine, présentées dans le document «10 technologies pour réduire de 70% les émissions de gaz à effet de serre». Elles privilégient les ordres de grandeur et donnent des pistes concrètes et applicables. Même si certaines sont trop absentes du débat public, quand d’autres bénéficient d’une visibilité qu’il serait judicieux de questionner.

L’action restera toujours la meilleure solution !

Références

1 Pour Conference Of Parties , au nombre de 198 : 197 états et l’union européenne signataires de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 1992 lors du « sommet de la terre » à Rio

2 Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires : www.ecologie.gouv.fr/cop28-presentation

3 Agence Internationale de l’Énergie : https://www.iea.org/news/oil-and-gas-industry-faces-moment-of-truth-and-opportunity-to-adapt-as-clean-energy-transitions-advance


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