Quels impacts sur mon BFR, mon compte de résultat, mes investissements, mes prix de transfert ?

Les retards aux frontières et perturbations post-Brexit pourraient obliger les entreprises à sécuriser leurs approvisionnements en augmentant significativement leurs stocks en provenance ou à destination du Royaume-Uni.

Les sociétés françaises qui commercialisent leurs produits au Royaume-Uni devront sans doute gérer des demandes d’approvisionnement irrégulières de la part de leurs clients ou seront dans l’obligation d’accroître leur niveau de stock situé près du client.

De la même manière et afin de sécuriser leurs approvisionnements, les sociétés française qui se fournissant au Royaume-Uni vont devoir augmenter leurs stocks afin d’éviter toute rupture liée à l’allongement des délais de livraisons.

Avez-vous anticipé des solutions pour faire face au stock supplémentaire dont vous aurez besoin et mesuré l’impact en termes de fonds de roulement et/ou de surcoûts (frais de stockage complémentaires, surcoûts liés à la planification de la production, taxes douanières etc…) ?

Avec le ralentissement de la croissance globale, l’augmentation du protectionnisme, même si l’on omet le Brexit, l’année 2019 semble présenter des défis.

Avez-vous pris en compte les besoins de financements nécessaires à la potentielle augmentation du besoin en fond de roulement ? Si les entreprises ont une situation de trésorerie sous pression, elles seront tentées d’étendre leurs délais de règlements.

Prédire la valeur de la livre sterling constitue un défi. Faire des erreurs dans vos stratégies de couverture générera d’autant plus de pression sur votre trésorerie.

La livre sterling a été moins volatile que prévue. Ce phénomène va-t-il perdurer ?